Collègues

Collègues : (syn : faire avec pour le meilleur ou pour le pire).

Ce n’est pas pour cirer les pompes à qui que ce soit, mais je peux dire que dans l’immense majorité des cas, j’ai eu à faire à des collègues sérieux, concernés, attentifs, soucieux de leurs élèves. Ce sont eux qui m’ont appris mon métier, au cours d’échanges le plus souvent informels. Parce qu’ils (ou le plus souvent elles) avaient décidé de partager des méthodes, des outils, des idées. Je ne pourrai jamais assez les remercier de m’avoir permis de construire ma pratique professionnelle. L’arrivée d’Internet a vu fleurir des blogs et sites de toutes sortes dans lesquels de très nombreux collègues offrent en partage leur travail. Cette mine inépuisable permet de s’enrichir quotidiennement. Encore mille fois merci !

Et puis, il y a les autres : les incompétents, les humainement détestables, les erreurs de casting. Ceux dont on ne comprend pas comment ils ont fait pour avoir une classe ou une direction en responsabilité. Ils sont peu nombreux, mais tellement nuisibles. Et d’autant plus néfastes qu’ils se croient investis de je ne sais quel pouvoir, parce qu’ils sont par exemple directeurs ou directrices d’école. J’ai vécu des situations de souffrance au travail, j’ai vu des collègues en larmes ; tout ça sans que la hiérarchie prévenue ne fasse rien, voire même avec son concours dans une école où j’étais. Que dire de ce crétin dangereux qui a conduit certains de ses élèves chez le pédopsy, et qui est toujours en poste, malgré les pétitions des parents et des collègues ? La hiérarchie dans tout ça, aux abonnés absents…

Et puis un jour, toutes les planètes sont alignées, et vous rencontrez le ou la collègue avec qui tout fonctionne, et c’est le bonheur ! Elle se reconnaîtra…